« C’est la nature qui m’a façonnée ainsi »: Ndakhté Lo assume ses formes et répond aux critiques
« Pour être honnête, même une femme qui porte un jean dévoile ses formes. C’est la nature qui m’a façonnée ainsi. » Ces mots, prononcés avec assurance par Ndakhté Lo, résonnent comme une déclaration d’acceptation de soi face aux critiques sur son apparence. Révélée par Sen Petit Gallé, la jeune artiste, qui a récemment sorti son single « Defal Ni Ñun (Xarit) », se retrouve une fois de plus au centre de discussions animées concernant son image. Mais cette fois, Ndakhté Lo ne se laisse pas démonter et répond avec une franchise désarmante.
L’artiste ne mâche pas ses mots : selon elle, la polémique est vaine. Elle rappelle une vérité simple, souvent oubliée : le corps d’une femme est naturellement fait de courbes et de formes. Qu’elle porte un jean ou un body, ces vêtements, par leur nature même, épousent les contours du corps et les mettent en évidence. « Lorsque je porte un jean ou un body, cela met forcément mes formes en avant, » explique-t-elle. « Et c’est le cas pour toutes les femmes sauf celles qui portent un voile. » Cette affirmation, directe et sans détour, souligne une évidence : il ne s’agit pas d’une provocation délibérée, mais d’une simple question de morphologie et de choix vestimentaires.
Ndakhté Lo va plus loin en contextualisant son propos dans un contexte sociétal plus large. Elle observe une évolution des standards de beauté, où la diversité des corps est de plus en plus acceptée et même valorisée. « Aujourd’hui, on voit des fermes « skinny » [maigre] devenir mannequins ou d’autres avec des formes généreuses, participer à des concours comme Miss « Diongoma », » souligne-t-elle. Cette remarque met en lumière le fait que la beauté ne se réduit pas à un seul et unique modèle. Elle célèbre la pluralité des morphologies féminines, qu’elles soient minces ou rondes.
L’artiste se positionne elle-même dans cet espace entre les deux extrêmes, assumant pleinement sa silhouette : « Moi, je suis entre ces deux tailles. » Elle ne cherche ni à correspondre à un idéal de minceur extrême, ni à se conformer à une image de femme aux formes exclusivement généreuses. Elle revendique son droit à être elle-même, avec son corps tel qu’il est.
Face aux critiques qui pourraient l’accuser d’utiliser son corps à des fins marketing, Ndakhté Lo est catégorique. Pour elle, il ne s’agit pas d’une stratégie calculée pour attirer l’attention, mais d’une simple expression de son identité : « C’est une vérité qu’il faut accepter. » Elle refuse d’être réduite à une image ou à un stéréotype et insiste sur son authenticité.
In fine, Ndakhté Lo, livre un message fort d’acceptation de soi et de liberté. Elle invite à dépasser les diktats de la mode et les jugements hâtifs pour célébrer la diversité des corps féminins. Son témoignage résonne comme un appel à l’authenticité et au respect de soi. Elle ne cherche pas la polémique, mais simplement à faire entendre sa voix et à affirmer : « C’est la nature qui m’a façonnée ainsi », une phrase qui résume à elle seule son état d’esprit et sa réponse aux critiques.
