Parrainage : Dr Abdourahmane Diouf Analyse les Obstacles et introduit une requête pour un nouveau tirage au sort
Le processus électoral, pilier essentiel de toute démocratie, soulève des interrogations au Sénégal, notamment en ce qui concerne la régularisation des parrainages des candidats à la présidentielle. Abdou Rahman Diouf de la Coalition Abdourahmane 2024 aborde les défis et les problèmes de transparence dans ce processus.
Le Tirage au Sort comme Méthode de Régularisation
Pour la première fois au Sénégal, le sort présidentiel est déterminé par un tirage au sort, suscitant des interrogations sur son équité. Abdou Rahman Diouf souligne que bien que certains candidats aient émis des doutes, tous se sont soumis en tant que républicains, malgré les désavantages que le tirage au sort a pu engendrer.
Les Défis d’Égalité dans le Processus de Régularisation
Les résultats du tirage au sort ont révélé des inégalités dans le temps accordé aux candidats pour collecter les parrainages. Certains ont bénéficié de dix jours, d’autres seulement de trois, créant une rupture d’égalité préoccupante dans ce processus électoral.
Problèmes Liés à l’Ordre de Contrôle des Candidats
Abdou Rahman Diouf soulève un autre problème majeur lié à l’ordre de contrôle des candidats passant au deuxième tour. Il pointe le manque de spécification dans la décision du Conseil constitutionnel, créant une inégalité entre les candidats déjà contrôlés et ceux qui ne le sont que récemment.
La Proposition d’un Deuxième Tirage au Sort
Face à ces problèmes, certains candidats proposent un deuxième tirage au sort pour les candidats du deuxième tour, visant à assurer l’équité et l’égalité des chances pour tous, comme le souligne Abdou Rahman Diouf.
La Procédure Légale et la Demande de Révision
Une lettre adressée au président du Conseil constitutionnel demande la révision de la procédure de régularisation des parrainages, mettant en avant des arguments juridiques solides. Abdou Rahman Diouf précise que cette demande vise à améliorer la fluidité, la transparence et l’équité du processus électoral, sans viser un candidat spécifique.
Abdou Rahman Diouf souligne les défis majeurs posés par le processus électoral au Sénégal, appelant le Conseil constitutionnel à prendre en compte ces préoccupations pour renforcer la transparence et la confiance dans le processus électoral.
Dakar24.net