Scandale chez les Avocats de Sonko : L’Ordre des Avocats Riposte avec Fermeté ! »
Dans une récente déclaration fracassante, Juan Branco, avocat et défenseur d’Ousmane Sonko, a annoncé le dépôt d’un référé liberté contre la décision de la Direction générale des élections de rejeter les formulaires de parrainages de Sonko. Branco a également accusé les avocats membres du pool de défense de Sonko d’être muselés par leur bâtonnier depuis près de six mois, affirmant que toutes leurs demandes d’autorisation d’expression étaient restées lettre morte. Toutefois, l’Ordre des Avocats du Sénégal a rapidement répondu à ces allégations.
Me Ibrahima Ndiéguène, porte-parole de l’Ordre des Avocats, a répliqué en demandeur : « Combien de conférences de presse avons-nous autorisés ? Quand ils ont voulu contredire le ministre de la Justice, ils n’ont pas obtenu d’autorisation ? Pourquoi refuserait-on une demande qui serait dans les limites de nos règles ? Maintenant, on ne peut pas autoriser un avocat à dire n’importe quoi. » Il a souligné que lors des déclarations publiques, les avocats doivent faire preuve de courtoisie et de respect envers les autres parties.
En ce qui concerne les critiques concernant l’accessibilité du bâtonnier, Me Ndiéguène a rétorqué : « Je suis convaincu qu’aucun d’entre eux n’osera dire cela publiquement. Comment peut-on dire que le bâtonnier est inaccessible et difficilement joignable, alors qu’il est au bureau dès 10 heures du matin jusqu’à 20 heures, voire 21 heures ? S’ils déclarent cela publiquement, ils présentent une réponse officielle. En revanche, les commentaires de l’avocat français ne nous intéressent pas.
Nous fonctionnons comme une institution, en respectant les règles qui la régissent », a-t-il conclu. Cette réponse de l’Ordre des Avocats du Sénégal met en lumière la controverse entourant les allégations de Branco et souligne l’importance du respect des règles et des normes professionnelles au sein de la profession juridique.