Ousmane Sonko Disqualifié de la Course Présidentielle de 2024 : Les Raisons de son Retrait
Ousmane Sonko ne sera pas candidat à l’élection présidentielle de 2024, suite à son retrait des listes électorales notifié depuis le 20 septembre. Cette décision découle de sa condamnation par contumace à 2 ans de prison dans l’affaire Adji Sarr, ce qui entraîne la perte de ses droits civiques et politiques. L’article L.57 du Code électoral le rend inéligible en tant qu’électeur. Découvrez les détails de cette affaire qui le prive de sa candidature à la Présidentielle de 2024.
Le 20 septembre dernier, Ousmane Sonko a été officiellement écarté de la course à la présidentielle de 2024 en raison de sa condamnation à 2 ans de prison ferme dans l’affaire Adji Sarr, à laquelle il n’avait pas comparu à l’audience. La sous-préfecture des Almadies a procédé à son retrait des listes électorales conformément à l’article 57 du Code électoral, qui exige que les candidats soient électeurs.
Ce retrait avait été révélé précédemment par le journal L’Observateur, et un huissier de justice avait été chargé de notifier la décision à Ousmane Sonko. Cependant, les gardes pénitentiaires lui ont refusé l’accès au Pavillon spécial de l’hôpital Principal de Dakar, où il se trouvait. Malgré plusieurs tentatives, la notification a finalement été déposée à la mairie de Dakar-Plateau.
Il est important de rappeler qu’après sa condamnation, Ousmane Sonko avait affirmé qu’il devait être automatiquement libéré, conformément à la loi. Ses avocats avaient également soutenu cette position, arguant que son arrestation annulait automatiquement son jugement et les conséquences légales qui en découlaient pour les condamnés par contumace. Cette interprétation a cependant été rejetée par le ministre de la Justice et le procureur de la République, qui ont maintenu les charges contre Sonko, y compris l’accusation de vol de téléphone et d’appel à l’insurrection.
Sur le plan politique, les partisans de Sonko, connus sous le nom de “Patriotes,” avaient initialement affirmé qu’ils n’avaient pas de “plan B” pour la présidentielle et qu’il se présenterait. Cependant, certains membres de ce groupe, comme Dr. Dialo Diop et Lansana Gagny Sakho, ont évoqué la nécessité d’envisager un plan alternatif au cas où Ousmane Sonko ne pourrait pas se présenter. L’aile dure des “Patriotes” continue cependant de résister à l’idée d’un plan de secours.
Dakar24.net