Combat Ama Baldé et Gris Bordeaux : Les Lutteurs et le Promoteur sous la Menace du CNG
Le duel tant attendu entre Ama Baldé et Gris Bordeaux à Bordeaux est sur le point de se concrétiser, fixé au 1er octobre prochain, marquant ainsi le début de la saison 2023-2024 de lutte. Toutefois, le Comité National de Gestion de la Lutte (CNG) se montre inflexible et évite les deux lutteurs ainsi que le promoteur de la nécessité d’être présente à ce rendez-vous sous peine de sanctions. Meïssa Ndiaye, le premier vice-président du CNG, insiste sur le respect du contrat par toutes les parties, comme il l’a expliqué lors de son entretien avec Sunu Lamb.
Ce combat, qui a été rapporté à deux reprises en raison des blessures successives des lutteurs, est enfin fixé pour le 1er octobre. Cette décision a été prise après des consultations impliquant toutes les parties concernées par l’instance de gestion de la lutte.
Cependant, une exception notable se dessine du côté du camp de Fass. Gris Bordeaux et son équipe ont fait partie de leur souhait que le combat soit programmé entre décembre et janvier. Cette demande a été rejetée catégoriquement par le CNG qui contient la date initiale du 1er octobre. Meïssa Ndiaye lance une mise en garde claire envers le « 3e Tigre » Gris Bordeaux en cas de non-respect du contrat en déclarant : « Si Gris ne se présente pas le jour du combat, il devra faire face aux conséquences du règlement. »
Tout en facilitant un certain optimisme, le vice-président du CNG exprime sa confiance dans le fait que Gris Bordeaux respecta ses obligations contractuelles. Dans le cas contraire, des sanctions telles qu’une amende ou une suspension prolongée pourraient être affectées en fonction de la gravité de la violation.
Ama Baldé, de son côté, est également tenue aux mêmes obligations. De même, le promoteur Ibrahima Diop, en l’occurrence responsable de Kadior Productions, reçoit une mise en garde claire : il doit impérativement organiser le combat conformément aux termes du contrat.
Dakar24.net